Microsoft

Microsoft Corporation est une multinationale informatique américaine, fondée par Bill Gates et Paul Allen. Son revenu annuel a atteint 60,42 milliards de dollars sur l'exercice 2007-2008 et elle emploie 94 286 personnes dans 107 pays différents,.



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Société cotée au NASDAQ - Société cotée au HKEX - Entreprise du Dow Jones - Entreprise du NASDAQ-100 - Entreprise fondée en 1975 - Constructeur informatique - Éditeur de logiciel américain - Entreprise informatique américaine - Entreprise de jeu vidéo - Bill Gates - Microsoft

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Définitions :

  • (de l'anglais Micro (très petit) et Soft (mou) ) Bill s'est trompé : au lieu de faxer au Ministère de l'industrie le nom de sa... (source : dchaffiol.free)
  • Société fondée par Bill Gates. Société qui produit divers produits dont Windows, Word, Excel, etc.. (source : soft-and-fun)
Logo de Microsoft

Logo de Microsoft
Création : 4 avril 1975 à Albuquerque
Dates clés : 1975 : fondation

1981 : lancement de MS-DOS
1995 : lancement de Windows 95
2001 : lancement de Windows XP et de la Xbox
2008 : départ de Bill Gates, le fondateur de la firme

Fondateur (s)  : Bill Gates et Paul Allen
Forme juridique : Société anonyme
Action : NASDAQ : MSFT
HKEX : 4338
Slogan (s)  : «Votre potentiel. Notre passion.»
Siège social : Redmond, Washington
Drapeau des États-Unis États-Unis
Direction : Steve Ballmer (PDG)
Activité (s)  : Informatique, Jeu vidéo
Produit (s)  : Microsoft Windows
Microsoft Office
Xbox
MSN
Zune
Claviers et souris
Filiale (s)  : Xbox, MSN, Zune
Effectif : 94 286 (2008) [1]
Site d'entreprise : Microsoft. com
Capitalisation : 287 milliards de dollars
Chiffre d'affaires : ? 60, 42 milliards de dollars (2007-2008)
Résultat net : ? 17, 68 milliards de dollars (2007-2008)
Principaux concurrents
AdobeCAEAAppleMcAfeeGoogleNovellOracleRed HatSAPCanonicalSymantecIBM/LenovoSonySunNintendoUbisoftAtariNetscapeKonamiHewlett-PackardActivisionSegaToshibaSamsungWinampTHQNCsoft

Microsoft Corporation est une multinationale informatique américaine, fondée par Bill Gates et Paul Allen. Son revenu annuel a atteint 60, 42 milliards de dollars sur l'exercice 2007-2008[1] et elle emploie 94 286 personnes dans 107 pays différents[2], [1]. Son activité principale consiste à développer des dispositifs d'exploitation et logiciels pour micro-ordinateur. Son siège social se situe à Redmond aux États-Unis, et ses meilleures ventes sont le dispositif d'exploitation Windows et la suite bureautique Microsoft Office. La société est quelquefois abrégée MS ou MSFT ou même nommée «la firme de Redmond» ou tout simplement «Redmond» à cause de l'influence qu'a le siège social sur la région.

La stratégie commerciale de Microsoft lui a permis de diffuser son dispositif d'exploitation Windows sur la grande majorité des ordinateurs de bureau. Si quoiqu'un observateur note même que la mission originale de Microsoft d'avoir «un ordinateur sur chaque bureau et dans chaque maison, tournant sur Windows» est actuellement quasiment accomplie.

Microsoft marque aussi de son empreinte d'autres secteurs d'activité, avec la chaîne câblée américaine MSNBC, le portail web MSN, et l'encyclopédie multimédia Encarta, sans oublier le marché du matériel informatique avec les produits comme les souris, et les produits de divertissement domestique comme la Xbox et le Zune.

Au départ, fondée pour développer et vendre des programmes informatiques BASIC pour l'Altair 8800, Microsoft a réussi à dominer le marché du dispositif d'exploitation de l'ordinateur personnel avec MS-DOS au milieu des années 1980. L'introduction en bourse de la société, et l'envolée du prix des actions qui s'ensuivit, a fait quatre milliardaires et à peu près 12 000 millionnaires parmi les employés de Microsoft[3].

Au cours de son histoire, la société a été la cible de critiques pour de nombreuses raisons, dont abus de position dominante (la firme a été poursuivie par la justice américaine et européenne pour violation des lois antitrust).

Présentation

Le nom Microsoft est un mot-valise issu de la contraction de Microcomputer Software. Le siège social de cette société est localisé à Redmond dans l'État de Washington ; ainsi Microsoft est quelquefois nommée la firme de Redmond. Cette entreprise est en particulier réputée pour ses logiciels, comme les dispositifs d'exploitation MS-DOS et Windows, la suite bureautique Microsoft Office, ses outils de développement, ses jeux vidéo, aussi pour divers produits matériels (périphériques pour PC, consoles de jeux Xbox, baladeur numérique Zune), et pour ses services Internet (regroupés sous le nom Windows Live). (voir la liste des activités pour plus de détails)

Microsoft domine depuis plusieurs années le marché des dispositifs d'exploitation grand-public. Son dispositif d'exploitation Windows, régulièrement réédité, s'est vu consacré comme un standard dans le domaine informatique.

Elle est aussi l'une des plus importantes capitalisations boursières. La société emploie à peu près soixante dix-sept mille personnes à travers le monde, et est dirigée, depuis le 14 janvier 2000 par Steve Ballmer.

Dirigeants

Siège social de Microsoft à Redmond, dans l'État de Washington (États-Unis)
  • Bill Gates : co-fondateur emblématique de Microsoft, avec Paul Allen, il en est l'actionnaire principal (ce qui a fait de lui l'homme le plus riche du monde de 1995 à 2008 cédant sa place à Warren Buffet avec 67 milliards de dollars selon le classement annuel du magazine Forbes), Président et Directeur de l'Architecture Logicielle (il fut PDG de 1975 à 2000) Désigné personnalité de l'année 2005 par l'hebdomadaire Time Magazine, aux côtés de sa femme Melinda et du chanteur Bono du groupe U2, pour leur participation à l'effort humanitaire généralement, et spécifiquement cette année-là, lors du Tsunami en Asie, et de l'ouragan Katrina à la Nouvelle-Orléans) (article de presse). Il a annoncé en juin 2006 qu'après une période de transition de deux ans, il se consacrera à plein temps à la Fondation Bill-et-Melinda-Gates (Bill & Melinda Foundation), tout en demeurant actionnaire, président, et conseiller de Microsoft.
  • Steve Ballmer : il est employé de l'entreprise depuis 1980, et en est le Directeur depuis janvier 2000, quand Bill Gates a décidé de prendre du recul comparé à la gestion de la société, pour se consacrer principalement à la stratégie-produits.

Histoire

La société Microsoft est née en avril 1975, à Albuquerque, dans le Nouveau-Mexique, du besoin de deux étudiants américains, Bill Gates et Paul Allen, de formaliser la vente de l'interpréteur de langage informatique BASIC : Altair Basic qu'ils avaient créé à partir d'un freeware, pour ce qui est reconnu comme le premier ordinateur personnel américain, l'Altair 8800, de la société MITS, avec le premier langage de programmation pour micro-ordinateur de l'histoire de l'informatique. La marque Microsoft (en fait, originalement, Micro-Soft : le trait d'union disparaîtra plus tard) fut déposée le 26 novembre 1976.

Ce premier contrat de Microsoft représenta le véritable tour de force de Bill Gates, étant peut-être même plus important pour cette société que le rôle que jouera ensuite MS-DOS : au contraire de ce qui se faisait à l'époque, où les constructeurs achetaient aux éditeurs leurs logiciels avec l'ensemble des droits, Bill Gates et Paul Allen demandèrent de recevoir chacun trois mille dollars pour leur Altair Basic tout en restant propriétaires, et ne concédèrent qu'une licence à MITS, qui devait leur reverser trente-cinq dollars par exemplaire distribué. À titre indicatif le prix de vente de l'Altair 8800 étant de 397 dollars, la licence de Microsoft en représentait par conséquent 8, 8 %. C'est ainsi que le BASIC de Microsoft se retrouva dans deux micro-ordinateurs populaires introduits en 1977 : le PET de Commodore et le TRS-80 de Tandy.

Avant la sortie de MS-DOS en 1981, Microsoft poursuivit son développement en produisant divers compilateurs de langages de programmation comme Fortran ou COBOL.

En 1980, IBM s'apprêtant à lancer l'IBM PC, a demandé son BASIC (dont une version en mémoire ROM) à Microsoft. IBM a, d'autre part, demandé à la société Digital Research, dirigée par Gary Kildall de lui apporter une version de son dispositif d'exploitation CP/M.

L'histoire du contrat manqué par Gary Kildall est particulièrement controversée, cependant la version avancée par de nombreuses personnes, dont Tim Paterson, qui sera bientôt amené à travailler pour Microsoft, et la moins contestée, affirme que Kildall et son ancienne épouse, Dorothy McEwen, auraient refusé de signer un accord de confidentialité. Qui plus est , ils ont refusé de modifier CP/M-86, ont demandé une redevance plus élevée, et en particulier, le CP/M 86 étant complètement exempt de bug, n'ont pas autorisé IBM à en modifier le codage.

IBM se tourna alors vers Microsoft, et voulut sous-traiter CP/M pour l'IBM PC. Le contrat avec Microsoft ne le donnant la possibilité pas, ce dernier dépensa 25 000  en décembre 1980 pour une licence non exclusive pour un dispositif d'exploitation, disponible à un stade expérimental, clone de CP/M, le QDOS (Quick and Dirty Operating System, dispositif d'exploitation vite et mal fait). En mai 1981, Microsoft engagea Tim Paterson pour porter QDOS sur l'IBM PC. En juillet 1981, Microsoft acheta l'ensemble des droits sur 86-DOS pour cinq mille dollars. IBM vit ainsi sauvé son projet d'IBM PC, mais au prix, qu'elle ignora, de la perte de sa position dominante : cet accord va permettre de réaliser des clones, et en particulier, à IBM d'empocher des royalties sur le MS-DOS pour les correctifs qu'elle y a apportés (deboguage). IBM avait détenu jusqu'à 66 % du marché des mainframes propriétaires ; sa part du marché des PC ne dépassa jamais un maximum de 21 %, atteint vers 1983, puis a décliné pour placer ce constructeur derrière Dell et Compaq (aujourd'hui intégrée par Hewlett-Packard), situation devenue marginale, inimaginable en 1981.

Microsoft vendit par conséquent à IBM des licences pour ce dispositif d'exploitation tiers, le 86-DOS, rédigé par Tim Paterson de Seattle Computer Products pour le microprocesseur Intel 8086 (le Intel 8088 qui équipa le Compatible PC est compatible avec le Intel 8086, et juste légèrement moins rapide que ce dernier, et possède le même langage machine). Le MS-DOS devint ainsi l'un des trois dispositifs d'exploitation disponibles pour l'IBM PC, avec CP/M 86 (Gary Kildall mis face à une concurrence a fini par se laisser convaincre) et PC/IX, une version d'UNIX ne possédant pas de mode de protection mémoire. Microsoft a acquis pour 50 000 dollars le logiciel qui va ériger son empire, même si elle a dû en compléter le développement pour répondre au cahier des charges d'IBM. Ce dernier fut édité sous le nom d'IBM PC-DOS 1.0 lors de l'introduction des IBM PC sur les marchés anglophones, le 12 août 1981. Étant plus léger, moins cher et rendu plus disponible que ses deux concurrents, il devint rapidement le dispositif d'exploitation installé d'office sur les IBM PC, puis plus tard des Compatible PC.

Comme pour le BASIC, Microsoft s'est réservé le droit de vendre des licences à d'autres constructeurs sous le nom de MS-DOS. Avec l'essor des Compatible PC dès le milieu des années 1980 (de Texas Instruments, Compaq, Seiko Epson, Thomson, Amstrad…), MS-DOS s'imposa rapidement et devient de facto la plate-forme de référence professionnelle, et un monopole, selon les points de vue. En 1987, des milliers de constructeurs de compatible PC existaient dans le monde, et tous sans exception avaient un point de passage obligé qui était le dispositif d'exploitation de Microsoft, le plus performant de tous, dans un souci, essentiel pour le monde professionnel, d'unité, de standardisation, et de portabilité de l'ensemble des compatible PC.

C'est ensuite grâce à Windows, que Microsoft s'imposa comme le principal acteur du secteur de la micro informatique. Cependant, Bill Gates a fréquemment été accusé d'avoir volé le concept de Windows à Apple, qui avait produit peu avant le premier Macintosh, possédant lui aussi une interface graphique comparable à celle de Windows. Initialement simple interface graphique pour MS-DOS, il est devenu bien plus tard un dispositif d'exploitation à part entière, après quelques versions intermédiaires. Quelques coups de stratégie de marketing ne sont pas étrangers à ce succès, comme l'ajout de trois touches «Windows» sur les claviers pour marquer ce dernier dans l'esprit du consommateur comme «étant fait pour Windows» et marginaliser ainsi le concurrent potentiel OS/2 développé par IBM, et co-développé originellement par Microsoft et IBM, jusqu'au divorce officiel entre les deux sociétés en septembre 1991. Selon Microsoft, un soin spécifique a aussi été apporté aux questions d'ergonomie, et surtout à la question des polices de caractères typographiques, dès les versions 3.0 (Adobe Type Manager) et 3.1 (TrueType) de Windows.

Bien des années plus tard, Microsoft affirmera considérer son avance sur le plan de l'ergonomie comme l'atout qui permettra à Windows de survivre face à la concurrence libre de Linux et de KDE/GNOME. De fait, Microsoft consacre une part particulièrement importante de son budget aux questions d'ergonomie : un service observe l'ensemble des hésitations d'utilisateurs novices, pour rendre les menus plus clairs, démarche fastidieuse qui passionne moins les hackers purs et durs.

Windows est alors devenu le standard micro-informatique de facto et il est désormais trop tard pour que des concurrents éventuels puissent proposer une alternative viable commercialement du fait, surtout des milliers de logiciels et de périphériques matériels spécifiques à Windows qui ont obligation des milliards de journées/hommes de développement[4].

Quelques-uns s'y risqueront : Go Software, avec un produit performant, rapide, et particulièrement riche en fonctionnalités, mais tandis que énormément d'applications sont déjà portées ou en cours de portage sous Windows (Go se reconvertira dans les interfaces de téléphones mobiles), ou BeOS avec un dispositif d'exploitation basé sur Unix créé par Jean-Louis Gassée, ancien patron de la R&D d'Apple. L'élaboration d'un produit capable de rivaliser avec Windows impliquerait de disposer, comme Microsoft, de revenus réguliers pendant les années nécessaires au développement d'un tel dispositif. Or, le temps que ce dernier soit développé, Microsoft aurait déjà pris de l'avance, et peut-être modifié les standards. La mise à mort d'OS/2 par Microsoft (contre toute attente), avec le consentement d'IBM puisque Windows 95 contient des parties d'OS/2 par conséquent génère des royalties pour IBM, forme un avertissement qui décourage toute velléité de tenter de concurrencer Windows. La société Be propose tout de même BeOS, orienté d'emblée dans la gestion de la vidéo, et tout aussi ergonomique que Windows : ce dispositif d'exploitation ne décollera jamais vraiment hors d'un cercle de passionnés. Et Be intentera d'ailleurs un procès antitrust contre Microsoft pour abus de position dominante, qui s'achèvera par un accord financier à l'amiable entre les deux sociétés.

Curieusement, néenmoins, Microsoft n'était pas la première à proposer une interface graphique pour les PC. C'est une fois qui plus est la société Digital Research qui avait développé un produit particulièrement comparable à l'interface du Macintosh, le GEM (Graphical environment manager). Cependant, un procès intenté par Apple s'était traduit par une condamnation de cette société à qui le jugement avait imposé d'enlever l'ensemble des caractéristiques ressemblant au Mac OS d'Apple dans son interface graphique, la rendant ainsi économiquement peu plaisante. La version 1.0 de Windows, rudimentaire - les fenêtres ne peuvent pas même s'y recouvrir -, n'inquiète pas sérieusement Apple, qui ne réagit pas. La version 2.0 est une concurrence plus sérieuse, et Apple intente un nouveau procès, cette fois-ci contre Microsoft. Cette dernière usa de l'ensemble des moyens légaux pour faire traîner le procès en longueur. Apple perdit définitivement son procès contre Microsoft en appel en 1994. Apple, en situation financière délicate, menaça ensuite de réattaquer Microsoft, ce qui aboutit à un règlement à l'amiable en 1997, au moment du retour de Steve Jobs à la tête d'Apple, à la place de Gil Amelio.

Cet accord comprenait une prise de participation temporaire de Microsoft dans le capital d'Apple (à hauteur de 150 millions de dollars soit 6 % du capital de la pomme), et l'obligation pour Microsoft de développer Internet Explorer et Microsoft Office pour Mac OS au moins jusqu'en 2002. En échange, Apple abandonnait ses poursuites.

Un facteur important de l'adoption généralisée de Windows a été son rôle d'interface non seulement graphique, mais également de pilotes. Sous MS-DOS, chaque éditeur de logiciel devait développer individuellement la gestion de tout le panel des milliers de périphériques compatible PC existants ainsi qu'à venir. Tâche colossale que les éditeurs de logiciels n'ont plus à gérer sous Windows étant donné que ce dernier se charge de gérer lui-même en standard l'ensemble des pilotes de périphériques de l'univers compatible PC.

L'histoire de Microsoft ne se résume cependant pas à celle de Windows. D'autres pans importants de l'activité de Microsoft ont permis sa croissance :

  • Ses logiciels d'application commercialisés désormais autour de la suite Microsoft Office. Au départ, il s'agissait de Multiplan, qui concurrençait surtout Lotus 1-2-3, et Word, qui concurrençait Wordperfect. Le passage à Windows et l'intégration sous forme de suite de ces logiciels, complétés par Powerpoint, et en 1997, d'Outlook, ont permis à Microsoft de générer un nouveau pôle et une nouvelle dominance représentant un chiffre d'affaire du même ordre de grandeur que celui de Windows.
  • Son activité dans les logiciels pour serveurs, qui a démarré en 1990, avec LAN Manager, un dispositif d'exploitation réseau surcouche d'OS/2. S'ensuivit la version serveur de Windows NT, devenu Windows Server qui bénéficia d'une part de marché mondiale supérieure à 65 %, et qui a signé le déclin de Novell Netware qui n'a pas su s'adapter, surtout lors de l'essor de l'Internet. L'activité-serveurs a été complétée par une large gamme de produits comme SQL Server (base de données), Exchange (serveur de messagerie), BizTalk Server, Operations Manager, et autres outils d'administration dispositif. L'activité serveur représentait en 2006 23 % du chiffre d'affaire de Microsoft, et était sa principale source de croissance des revenu et profits.
  • L'activité grand public, avec des logiciels de jeu (Flight Simulator), des encyclopédies (Encarta), des logiciels de gestion de finance personnelle (Money), une suite bureautique grand public (Works), et des matériels (souris, claviers, etc. ). Cette activité a connu un développement important en 2001 avec le lancement de la Xbox, renouvelé avec le lancement fin 2005 de la Xbox 360, console de jeux conçue pour concurrencer la PlayStation 3 de Sony.
  • L'activité Internet avec le portail MSN lancé en 1995 qui a subi plusieurs transformations depuis, avec la partie «logicielle» de MSN apportée sous la marque «Windows Live», depuis 2005. Microsoft est devenu un acteur majeur de ce marché avec Hotmail (messagerie) et en particulier Messenger (messagerie instantanée), tout en peinant sur son moteur de recherche (Search) face au leader de ce domaine, Google. Microsoft pourrait s'installer dans la province de Hainaut (Belgique) dans la région de Mons.

Chronologie

  • Janvier 1975 : Développement de l'Altair 8800 par la Micro Instrumentation and Telemetry Systems (MITS).
  • Février 1975 : Gates et Allen complètent leur interpréteur Altair Basic pour l'Altair 8800.
  • Juillet 1975 : Commercialisation de l'Altair Basic.
  • Novembre 1975 : Gates propose à Allen d'utiliser le nom «Micro-soft» pour désigner leur association.
  • Novembre 1976 : Dépôt de la marque de commerce Microsoft par Bill Gates et Paul Allen.
  • Février 1977 : Microsoft commercialise un compilateur FORTRAN.
  • Novembre 1977 : Fin de l'association entre Microsoft et MITS après une longue dispute judiciaire.
  • Avril 1978 : Microsoft commercialise un compilateur COBOL-80.
  • Novembre 1978 : Microsoft fonde un premier comptoir de vente outremer à Tokyo, au Japon.
  • Décembre 1978 : Le chiffre d'affaire de la société dépasse le million de dollars.
  • Juin 1979 : Microsoft annonce un BASIC pour le microprocesseur 8086.
  • Novembre 1979 : Microsoft s'installe en Europe par le biais d'un représentant belge : Vector Microsoft.
  • Avril 1980 : Microsoft commercialise la SoftCard Z-80, une carte s'enfichant dans un Apple II et servant à faire tourner avec peu de modifications les milliers de programmes existants conçus pour le 8080 et le Z-80.
  • Juin 1980 : Le gestionnaire Steve Ballmer (aujourd'hui Président-Directeur-Général de Microsoft) rejoint Bill Gates et Paul Allen.
  • Août 1980 : Microsoft annonce le XENIX OS, un dispositif d'exploitation portable pour microprocesseurs 16 bits. XENIX est un dispositif d'exploitation interactif, multi-utilisateurs et multi-tâches compatible à UNIX.
  • Août 1981 : IBM introduit son PC, avec IBM PC-DOS 1.0. En plus du dispositif d'exploitation, Microsoft apporte différents compilateurs/interpréteurs, tels COBOL, BASIC et PASCAL.
  • Juin 1982 : Microsoft change de logo. Le nouveau logo reçoit un nom : le «Blibbet».
  • Mai 1983 : Microsoft commercialise sa première souris. Au contraire de la souris d'Apple, elle possède deux boutons.
  • Septembre 1983 : Première version du logiciel de traitement de texte Word pour MS-DOS, l'ancêtre de Office.
  • Novembre 1983 : Microsoft dévoile Microsoft Windows. C'est une variante de MS-DOS permettant d'ouvrir plusieurs programmes en même temps et de passer de l'un à l'autre par le biais de fenêtres positionnées en mosaique. Des données peuvent être échangées entre les applications.
  • Novembre 1985 : Microsoft présente l'interface graphique Windows 1.0 pour son dispositif MS-DOS. À cause du peu de fonctionnalités apportées, c'est un échec.
  • Mars 1986 : Microsoft entre en Bourse le 13 mars. Le cours de l'action commence à 21  et termine la journée à 28 .
  • Mars 1987 : Nouveau logo Microsoft (l'actuel). Les employés protestent et lancent une campagne de sauvegarde du «Blibbet». Le nouveau logo est tout de même adopté.
  • Avril 1987 : Commercialisation de MS OS/2, un nouveau dispositif d'exploitation développé pour tirer parti des possibilités des microprocesseurs 286 et 386.
  • Avril 1987 : Commercialisation de Windows 2.0, tournant sur MS-DOS. Au nombre de nouveautés : nouvelle apparence, fenêtres se superposant.
  • Juillet 1987 : Microsoft prend Forethought Inc., qui produit un logiciel de présentation appelé PowerPoint.
  • Octobre 1987 : Microsoft commercialise Excel pour Windows. Il s'agit du premier produit tournant exclusivement sous Windows.
  • Mars 1988 : Apple poursuit Microsoft en justice pour plagiat de «look and feel» (intuitivité) par Windows 2.0, qui lui, commence à séduire.
  • Mai 1990 : Microsoft lance Windows 3.0 et c'est le succès : 10 millions d'exemplaires vendus en 2 ans.
  • Juillet 1990 : Microsoft devient le premier éditeur de logiciel à dépasser le milliard de dollars de vente annuelle.
  • Mars 1992 : Premiers spots publicitaires conçus pour la télévision. Ces spots vantent les mérites de Windows. Aussi : Microsoft et Fox Software (Foxpro) fusionnent.
  • Avril 1992 : Microsoft commercialise Windows 3.1. Cette version présente plus de 100 améliorations comparé à Windows 3.0 et connaît un succès sans précédent : plus d'un million de pré-commandes ont été passées à travers le monde. C'est le boom des dispositifs graphiques et Microsoft domine le marché.
  • Juin 1992 : Le président américain George Bush décerne à Bill Gates la médaille nationale de la technologie pour réussite technologique et commerciale.
  • Octobre 1992 : Commercialisation de Windows for Workgroups 3.1. Cette version permet l'échange de courriels, le partage des fichiers et des imprimantes et la gestion de réseaux.
  • Novembre 1992 : Commercialisation d'Access pour Windows.
  • Mars 1993 : Commercialisation de Encarta, la première encyclopédie conçue pour un ordinateur. Aussi : Commercialisation de MS-DOS 6.0.
  • Avril 1993 : Plus de 25 millions de personnes utilisent Windows à travers le monde.
  • Mai 1993 : Commercialisation du premier Windows NT. Microsoft s'attaque au monde de l'entreprise. Aussi : Commercialisation de la seconde souris Microsoft.
  • Juillet 1993 : Commercialisation Windows for Workgroups 3.11.
  • Décembre 1993 : Le magazine Fortune décerne à Microsoft le titre de «Compagnie la plus innovante».
  • Avril 1994 : Windows for Workgroups 3.11 devient le dispositif d'exploitation le plus vendu. 300 000 copies ont été vendues à travers le monde.
  • Juin 1994 : Microsoft prend la montréalaise Softimage Inc. pour 30 millions de dollars.
  • Septembre 1994 : Microsoft choisit le nom officiel de la prochaine version de Windows (dont le nom de code est Chicago)  : Windows 95.
  • Janvier 1995 : Bill Gates annonce la parution prochaine de Microsoft Office for Windows 95. C'est un ensemble de huit applications (traitement de texte, calendrier, carnet d'adresses, courriel, etc. ). Ce produit sera un échec.
  • Mars 1995 : Microsoft et DreamWorks SKG (Spielberg) fondent DreamWorks Interactive (laquelle sera racquise par Electronics Arts en 2000).
  • Août 1995 : Lancement de Windows 95. Un million de copies seront vendues quatre jours uniquement après sa sortie. C'est une révolution et le rêve de Bill Gates commence à se réaliser : «A computer on every desk, in every house».
  • 1996 : Création de MSNBC, un partenariat entre Microsoft et la National Broadcast Corporation (NBC).
  • Juillet 1996 : Lancement de Windows NT 4.0 qui remplace Windows NT 3.11. Cette version est plus lourde que Windows 95 mais plus fiable.
  • Août 1996 : Lancement d'Internet Explorer 3.0, c'est le début de la fin pour Netscape.
  • Août 1997 : Le différend qui opposait Microsoft et Apple au sujet de la paternité (et de la propriété) de l'interface graphique prend fin à l'amiable et Microsoft entre dans le capital de Apple à hauteur de 150 millions de dollars.
  • Mai 1998 : Début du procès «anti-trust» contre Microsoft aux USA.
  • Juillet 1998 : Commercialisation de Windows 98, reconnu à l'époque comme une révision mineure de Windows 95, il intègre pour la première fois le navigateur Internet Explorer.
  • 1999 : Commercialisation de Windows 98 Deuxième Édition qui, selon certains, est la plus stable version du noyau Win9x.
  • Janvier 2000 : Bill Gates cède sa place à Steve Ballmer à la tête de Microsoft.
  • Février 2000 : Commercialisation de Windows 2000, connu aussi sous le nom de Windows NT 5.0 disponible pour serveur et station de travail, reconnu comme l'un des meilleurs dispositifs d'exploitation de Microsoft.
  • Septembre 2000 : Commercialisation en parallèle de Windows 2000 de Windows Me, seulement pour les stations de travail.
  • Juin 2000 : Le juge Jackson se prononce en faveur de la scission de Microsoft en deux sociétés différentes, ce qui ne sera finalement pas fait (actuellement seul l'État du Massachusetts maintient ses poursuites).
  • Août 2001 : Commercialisation de Windows XP, qui est la réunification de Windows 2000 pour sa robustesse et des Windows 9x pour l'aspect utilisateur spécifique, avec une interface simple d'utilisation.
  • 27 septembre 2001 : la société anonyme Softimage France, propriété de Microsoft depuis 1994, a été condamnée par le tribunal de commerce de Nanterre à trois millions de francs de dommages-intérêts, pour la contrefaçon dans le logiciel Softimage par la reproduction du logiciel Character [5].
  • Novembre 2001 : Lancement de la Xbox.
  • Septembre 2002 : Rachat de Rareware.
  • 2003 : Sortie du SP1 de Windows XP.
  • Avril 2003 : Commercialisation de Windows Server 2003 ; sortie de la console de jeux Xbox ; la politique de Microsoft était de la vendre à prix coûtant pour amorcer la pompe et de prendre son bénéfice seulement sur les jeux.
Développement dans les technologies mobiles avec Windows CE : PocketPC (assistants personnels), smartphone (téléphones mobiles), etc.

L'avenir

Innovations de Microsoft en 2007 :

  • Nouvelle version (v 3.5) de la plate-forme . NET qui a pour but de favoriser la programmation et le déploiement des applications, avec surtout l'intégration de la technologie LINQ;
  • Windows XP Édition Media Center (programmes télévisés, enregistrement des émissions, radio, etc. )
  • NGSCB (pour Next-Generation Secure Computing Base, anciennement Palladium), qui vise selon Microsoft à faire du PC un environnement sécurisé, en incluant une toute nouvelle architecture, mais qui fait aussi craindre des dérives concernant la vie privée.
  • Tentatives de sécurisation de ses dispositifs d'exploitations, introduite en 2004 surtout avec la publication du Service Pack 2 pour Windows XP. Ce dernier intègre un pare-feu (mais uniquement pour le flux entrant), et surveille en permanence le programme de détection des virus. Il intègre aussi une fonction anti fenêtre intruse.
    • Pour sécuriser ses logiciels, Microsoft opère de multiples rachats de compagnies, telles que Giant Software, société spécialisée dans la sécurité informatique. Grâce à ce rachat, Microsoft offre, à l'ensemble des propriétaires de licence Windows XP, le logiciel AntiSpyware de Giant software, renommé, «Microsoft AntiSpyware» et l'intègre aussi dans Windows Vista.
  • Révélé le 22 juillet 2005, le nom définitif de la prochaine génération de dispositif d'exploitation Microsoft pour le poste de travail est Windows Vista. Ce dernier, jusqu'alors connu sous le nom de code «Longhorn» est sortie le 30 janvier 2007, pour la version grand public en France. Il apporte entre autres choses : Æro, une nouvelle interface graphique, WinFX (qui remplacera l'API win32), User Access Protection : nouvelle couche de sécurité protégeant les utilisateurs (déjà controversée), etc. Microsoft sortira Windows Vista avec un retard de plus de trois ans sur le calendrier d'origine.
  • WinFS, basé sur NTFS, qui permettra d'ouvrir un fichier par simple association d'idées, est repoussé à la version suivante de Windows en 2009. WinFS reprendra apparemment des concepts et brevets des ordinateurs IBM S/38 et AS/400 tombés, au terme des vingt ans légaux, dans le domaine public. En effet, l'organisation hiérarchique, utile pour éviter aux logiciels des pertes de performance dans l'accès aux fichiers, crée d'importants problèmes d'ergonomie dans la gestion des fichiers : ils deviennent quasi-ingérables quand leur nombre commence à dépasser cinquante mille, cas devenu actuellement courant. Pour l'utilisateur, les fichiers seront accessibles par lintermédiaire d'une base de donnée relationnelle gérée par le dispositif. On pourra demander alors indifféremment : «tous les fichiers relatifs à telle application», ou au contraire «tous les fichiers PDF» sans encourir les lenteurs de l'opération de recherche exhaustive dans les répertoires comme cela se passe actuellement.

Position dominante

Microsoft a rapidement dominé tout le secteur de l'informatique personnelle et s'est vu consacré comme un acteur inévitable de ce secteur. Cette situation lui vaut de nombreuses critiques sur sa position dominante, il apparaît par conséquent que Microsoft ait aujourd'hui les même types de problèmes de position dominante que ceux qu'avait IBM avant 1980 :

  • L'intégration par défaut d'Internet Explorer dans Windows désavantage actuellement les navigateurs tels que le navigateur gratuit et libre Firefox, ainsi qu'Opera et Safari qui ont en effet des difficultés à s'imposer, quoique cet état de fait commence à se modifier : Firefox est en forte croissance et représente une part de marché d'un peu plus de 24 % (mars 2007) en Europe selon le bureau d'analyse Xiti.
  • Microsoft a surtout été critiqué pour user de sa position dominante et intégrer par défaut une machine virtuelle Java non conforme (contenant des fonctionnalités spécifiques) et la suppression de nombreux dispositifs de sécurités propres à Java dans Windows dans l'objectif de marginaliser cette plate-forme en violant le contrat de licence Java. Ces prises de libertés de la part de Microsoft ont été jugées abusives suite à un procès intenté par Sun Microsystems (créateur du concept et du langage Java). La machine virtuelle Java développée par Microsoft mais aussi les dispositifs intégrant cette machine ont dû être retirées du marché. Microsoft s'est alors désengagé de Java et a lancé son propre langage, le C# (C sharp)  ;
  • La vente liée de Windows avec tout PC de constructeur (les PC d'assembleurs n'ont pas cette contrainte) est aussi particulièrement critiquée, sous le nom de taxe Windows, par les partisans du logiciel libre. Des dispositifs fondés sur GNU/Linux sont de plus en plus reconnus comme une alternative envisageable à Windows mais les constructeurs ne proposent que particulièrement rarement au moment de l'achat de remplacer Windows par ces dispositifs et d'ainsi diminuer le prix (de minimum 80 €). Cet argument ne peut pas être tempéré par le fait que d'autres secteurs de l'informatique pratiquent la vente liée : Apple vend par exemple ses machines Mac toujours son dispositif d'exploitation MacOS, sur lesquelles Linux et Windows peuvent aussi être installés mais Apple produit ses machines. La loi oblige les fabricants de matériels à vendre des produits fonctionnels par conséquent pourvu d'un dispositif d'exploitation. D'autres logiciels utilisent aussi la vente liée (Nero et ses logiciels multimédias liés, les boutiques en ligne et leurs dispositifs de DRM…). Il existe actuellement un flou juridique qui ne définit pas exactement la limite entre la vente d'un seul produit aux fonctionnalités multiples et la vente liée de deux produits différents ;
  • Microsoft développe sciemment des produits fermés ne répondant pas aux standards et freine l'émergence de normes ouvertes pour rendre la migration de ses clients vers d'autres dispositifs plus lourde et complexe. Cela permet ainsi de se préserver de migrations vers d'autres solutions concurrentes, exploitant ainsi son statut de solution technique la plus commune pour asseoir légèrement plus sa position dominante (cf. les technologies implémentées par Internet Explorer au détriment des normes du W3C - surtout au niveau du CSS et du).
  • Enfin, c'est tout simplement la position dominante de Microsoft (environ 97 % des PC sont équipés de Windows) qui préoccupe, au point qu'un jugement d'un tribunal américain préconisait en 2000 la scission de la société en deux entités différentes et concurrentes.

Cette position de domination du marché est confortée par la réponse qu'elle apporte à deux types d'audience :

  • les utilisateurs, qui apprécient de pouvoir disposer d'une gamme d'environnements homogène et familière sur des produits différents (PC, assistant personnel, téléphone portable, etc. ), s'affranchissant ainsi de l'apprentissage d'une nouvelle interface qui devient une barrière au changement. Les standards de-facto poussés sur le marché évitent les coûteuses conversions de format pour les utilisateurs ; l'utilisation de standards stricts donne le même résultat mais la concurrence et la loi du marché ont fréquemment raison de ces standards (exemples : le MPEG-4 avec ses multiples implémentations incompatibles, les différents produits Wi-Fi estampillés 802.11n avec les incompatibilités entre brouillon (draft) et version finale…)  ;
  • les éditeurs de logiciels, qui peuvent se permettre de ne pas développer et maintenir leurs produits sur d'autres dispositifs d'exploitation (MacOS, Linux, etc) en ne perdant qu'un faible part de leur clientèle potentielle. Cet état de fait a certainement aidé à concentrer l'offre logicielle autour de la sphère Windows.

Activités

Microsoft fait partie des plus importants éditeurs de logiciels au monde et , dans le même temps, la société est présente depuis ses débuts dans le matériel (les souris Microsoft, quelque temps le Microsoft Sound System qui ne s'imposa pas, puis quelques claviers)  ; la branche matériel ne semble jamais avoir dépassé 10 % du chiffre d'affaires de Microsoft.

Politique de filière
  • Les revenus du BASIC de Microsoft lui ont apporté les revenus lui servant à modifier Q-DOS.
  • Les revenus du DOS lui ont permis de financer le développement de Windows jusqu'à ce que ce dernier atteigne son seuil de rentabilité, avec sa version 3.0.
  • Les revenus de Windows (3.1, 3.11, 95 et 98) lui ont permis de financer le développement de sa version professionnelle NT.

Windows
Le logo de Windows
Icône de détail Article détaillé : Windows.
  • Cette famille de dispositifs d'exploitation est le principal produit de la firme et a été le second agent de son phénoménal succès (le premier ayant été le dispositif d'exploitation DOS, dont les apports financiers récurrents ont financé le développement (déficitaire) de Windows jusqu'à la version 3.0 de ce logiciel, qui atteint alors son seuil de rentabilité).
Windows est installé sur presque 90 % des ordinateurs personnels vendus dans le monde[8], et dégage aujourd'hui 87 % de marge bénéficiaire. Néanmoins, Windows perd progressivement des parts de marché au profit de Mac OS X d'Apple[9]. Mais Windows reste actuellement le produit le plus rentable de l'éditeur, suivi de près ensuite Microsoft Office.

Office
Le logo de Microsoft Office
Icône de détail Article détaillé : Microsoft Office.
  • Au départ, c'était la suite bureautique de l'éditeur, composée de nombreux logiciels dont le traitement de texte Word, le tableur Excel, le logiciel de présentation PowerPoint, l'outil de communication et agenda Outlook et la base de données Access. Depuis 2003, la suite Office s'est beaucoup étendue, avec de nombreux logiciels serveur comme Office Communication Server.

La suite Office est aussi éditée pour les dispositifs Mac OS d'Apple, mais avec un nombre de logiciels réduits. Office est un des plus rentables officiels de l'éditeur.

Windows Internet Explorer
Le logo de Windows Internet Explorer 7
Icône de détail Article détaillé : Windows Internet Explorer.
  • Windows Internet Explorer est un navigateur web équipant légèrement plus de 68 % en janvier 2009 en informatique des ordinateurs connectés à Internet[10]. La version actuelle est la version 7 (lancée en 2006). Une version d'Internet Explorer est disponible gratuitement pour les dispositifs Mac OS d'Apple mais le développement de cette version a cependant été stoppé en 2003. Néanmoins, le navigateur perd des parts de marché depuis 2004, avec l'arrivée d'autres navigateurs comme Mozilla Firefox ou Google Chrome[10].

Lecteur Windows Media
Le logo du Lecteur Windows Media
Icône de détail Article détaillé : Lecteur Windows Media.
  • Le Lecteur Windows Media est un lecteur multimédia qui sert à lire des fichiers audio, vidéo, et des images sur les ordinateurs personnels fonctionnant à l'aide du dispositif d'exploitation Windows. Distribué gratuitement avec le dispositif d'exploitation Windows, il en est aujourd'hui à la version 11. Le Lecteur Windows Media est aussi disponible pour les dispositifs Mac OS d'Apple.

Xbox
Icône de détail Articles détaillés : Xbox et Xbox 360.
Logo de la Xbox
  • Microsoft s'est lancé en 2001 dans ce secteur hautement concurrentiel, en sortant sa propre console de jeux vidéo, la Xbox. Elle est remplacée au bout de 4 ans par la Xbox 360. Elles proposent toutes deux des centaines de jeux et un mode de jeu en ligne communautaire, le Xbox Live. La Xbox 360 permet aussi de se connecter à MSN et d'utiliser d'autres services de Microsoft. Elle peut aussi lire des DVD, des vidéos, ou de la musique.

La Xbox 360 possède à peu près 30 % des parts de marché sur le marché des consoles de jeux vidéo en février 2009[11]. Elle est de plus en plus rentable pour l'éditeur et accueille de plus en plus de fidèles au fil des mois[12].

Zune
Icône de détail Article détaillé : Zune.
Le logo du Zune
  • Le Zune est un baladeur numérique destiné essentiellement à écouter de la musique. Il a été lancé en novembre 2006 pour concurrencer l'iPod aux États-Unis.

Encarta
Icône de détail Article détaillé : Encarta.
Logo d’Encarta
  • Cette suite rassemble une encyclopédie, un atlas et un dictionnaire. Comprenant plus de 36 500 articles dans sa version francophone, elle est disponible dans différentes langues, surtout en français, en anglais, en allemand, en espagnol, en italien, en néerlandais ou en japonais.

Jeux vidéo
Icône de détail Article détaillé : Games for Windows.
Logo de Games for Windows

Internet Information Services
Icône de détail Article détaillé : Internet Information Services.
  • Il s'agit d'un serveur web apporté gratuitement par Microsoft depuis la version 4 de Windows NT. Sa fourniture gratuite a signé le glas de nombreux produits concurrents payants (le principe de la concurrence, comme Netscape, était en effet de vendre le serveur et d'apporter gratuitement l'unique client, comme le fait Adobe pour son logiciel Acrobat).

Visual Studio
Icône de détail Article détaillé : Visual Studio.
  • Visual Studio est la suite de développement de la firme, incluant divers éditeurs et compilateurs, principalement pour une version perfectionnée de BASIC appelée Visual Basic, mais aussi pour des implémentations de C++ et de C#, qui forme la réponse de Microsoft au langage Java. Il permet aussi de tirer parti des fonctionnalités du . NET Framework.


SQL Server
Icône de détail Article détaillé : SQL Server.
  • Dispositif de gestion de base de données. SQL Server dans sa version 2005 sert à mettre en place un projet décisionnel depuis l'extraction/transformation de données (Integration Services : ETL) jusqu'au reporting final utilisateur (Reporting Services) en passant par le déploiement de cube de données (Analysis Services).

Microsoft Business Solution
  • Un des progiciels de gestion intégrés PGI, dit Enterprise Resource Planning de Microsoft. Les autres produits sont Dynamics AX, Dynamics Nav (Navision), Dynamics Sl (Salomon) et Dynamics Gp (Great Plains) et Dynamics CRM.

Matériel

La console de jeux Xbox 360 et ses périphériques

Services

Microsoft propose divers services comme le portail MSN (remplacement par Windows Live en 2006, la chaîne de télévision MSNBC, les comptes courriel gratuits Windows Live Hotmail, la messagerie instantanée Windows Live Messenger, ou encore un programme de formation et certification (MCSE, MCSD, MCP, etc. ).

Il propose aussi DirectX, une API multimédia (vidéo, son, réseau, etc. ) pour le développement d'application Windows (essentiellement des jeux vidéo) et aussi Silverlight qui sert à visionner des animations vectorielles, mais en particulier des contenus multimédia intégrant de l'audio et de la vidéo. Silverlight vient concurrencer directement Adobe Flash Player.

Recherche

Microsoft a créé le moteur de recherche Live Search. Ce moteur utilise le robot d'indexation MSNBot. Microsoft a proposé Photosynth pour concurrencer Google street View. Microsoft a proposé Deep zoom pour concurrencer le service photo. Microsoft a proposé Silverlight pour concurrencer le produit Adobe Flash. Microsoft a proposé un Service Cloud computing de nom Azure non toujours disponible avec le dernier SDK Live Framework. Toutes ces technologies sont présentées dans le site web livelabs.

Échecs

  • MSN, ou Microsoft Network (le réseau Microsoft)  : ce qui est devenu sa division Internet n'a jamais, pour le moment, répondu aux attentes lors de son lancement en 1995 : devenir le leader des moteurs de recherches et de l'accès à Internet.
  • Le lancement de MSN Messenger en Asie n'a pas séduit les asiatiques sur de nombreux points.
  • Le Zune a du mal à percer aux États-Unis : il n'arrive pas a battre l'iPod de Apple, solidement implanté là-bas. Les ventes du Zune sont même en recul de 54 % en 2008[13].
  • Les consoles Xbox au Japon ont peu de succès, contrairement au reste du monde. La Xbox 360 peine à atteindre 1 million d'unités vendues en 3 ans, tandis que la PS3 s'est commercialisée à presque 3 millions en 2 ans, et la Wii à 7 millions en 2 ans[14]. Malgré quelques remontées en 2008 et 2009 grâce surtout à la sortie de plusieurs RPG comme Star Ocean 4 ou Illimitéte Undiscovery[15], elle reste loin derrière. Néanmoins, cela ne l'empêche pas d'avoir un succès dans le reste du monde[16].

Chiffre d'affaires

D'après les comptes annuels, le chiffre d'affaires de Microsoft s'élevait en 2005 à 39 788 millions de dollars. C'est-à-dire une augmentation de 8 % depuis 2004. Ce chiffre d'affaires est réparti en 7 segments de produits : client, serveur et outils, Information Worker, Microsoft Business Solutions, MSN, Mobile and Embedded Devices, Home and Entertainment.

La partie «Client» regroupe surtout Windows XP. Elle rapporte en 2005 12 234 millions de dollars (+6 %) de chiffre d'affaires. Ceci correspond à une augmentation de 12 % du nombre de licences ŒM mais celle-ci est balancée par une diminution de 9 % du chiffre d'affaires issu des ventes au détail de ces mêmes licences. Ceci indique un changement de la structure du chiffre d'affaires : le dispositif d'exploitation est de plus en plus une vente liée à l'achat du matériel.

La partie «Serveur et Outils» contient par exemple le serveur Exchange. Son chiffre d'affaires est de 3 259 millions de dollars (+130 %) en 2005.

«Information worker» concerne principalement les outils bureautiques pour un chiffre d'affaires de 11 013 millions de dollars (+3 %) en 2005.

Les autres segments sont soit en perte soit apportent une contribution mineure en regard des 3 premiers.

En bourse

Depuis le 13 mars 1986 Microsoft est coté en Bourse, au NASDAQ : MSFT.

L'action valait 30, 9 dollars le 4 mai 2007 pour une capitalisation boursière de 287 milliards de dollars, ce qui fait d'elle l'une des plus grandes capitalisations, à comparer par exemple aux 119 milliards de dollars d'IBM.

La société, qui jusque là n'avait jamais distribué de dividende, verse 3  par action le 1er décembre 2004. Ce versement de dividende ayant été aidé par une réduction de la taxation concernée de 35 à 15 %. La somme versée en dividendes aux actionnaires de Microsoft en 2004 approche par conséquent les 28 milliards USD.

Procès antitrust aux États-Unis

«L'enjeu de la bataille engagée devant la cour fédérale de Washington entre Bill Gates et Jœl Klein (attorney general adjoint au bureau antitrust du ministère de la Justice) dépasse de loin le sort de Microsoft ou le partage du marché des navigateurs. En jugeant valide l'accusation de pratiques monopolistes portée par le gouvernement contre Microsoft, le juge Jackson a rejeté la théorie particulièrement en vogue qui veut que la «nouvelle économie», née des révolutions technologiques en cours, crée un ordre capitaliste radicalement différent de celui sous lequel vivent les sociétés industrielles occidentales depuis le XIXe siècle. Cette théorie est invoquée par les avocats de Microsoft pour arguer que la loi antitrust (le Sherman Act, voté en 1890) ne saurait s'appliquer aux industries de haute technologie, et que le gouvernement ne doit (et ne peut) avoir aucun rôle dans le contrôle des marchés de cette «nouvelle économie». Pour le juge Jackson, il n'y a pas de différence principale entre Bill Gates et John D. Rockefeller, entre Microsoft et Standard Oil.»

Source : http ://iepmicrosoft. ifrance. com/nouvelle. htm

Affaire Eolas

En 2003, Microsoft perd contre le groupe Eolas pour contrefaçon et est condamné à 521 millions de dollars d'amende[17].

Affaire Alcatel-Lucent

  • 2002 - L'équipementier en télécommunications américain Lucent (anciennement intégré comme branche équipement dans AT&T) saisit un tribunal d'une plainte contre des fabricants Dell et Gateway qui, selon ses dires, avec certaines applications auraient violé des brevets déposés par son centre de recherche «Bell Labs» en 1994 et 1997, relatifs à la technologie musicale numérique MP3. Microsoft se joint à la procédure s'estimant mis en cause du fait de l'utilisation de MP3 dans son logiciel Windows Media Player[18].
  • Novembre 2006 - L'équipementier en télécommunications français Alcatel saisit un tribunal au Texas d'une plainte contre Microsoft qui, selon ses dires, aurait violé sept de ses brevets. Des négociations sont menées en parallèle pour tenter de trouver un accord à l'amiable[19].
  • Fin 2006 - Alcatel et Lucent fusionnent donnant naissance à Alcatel-Lucent
  • Janvier 2007 - Devant le tribunal californien, Alcatel-Lucent exige une réparation de 2 milliards de dollars pour usage non autorisé d'un brevet ex-Lucent dans le décodeur audio MP3 du Lecteur Windows Média[20].
  • Février 2007 - Devant un jury fédéral américain de San Diego en Californie, Microsoft s'est vu consacré coupable d'avoir violé les brevets MP3 d'Alcatel-Lucent et est condamné à verser à l'équipementier franco-américain des dommages s'élevant à 1, 52 milliard de dollars, bien moins que ce qu'Alcatel-Lucent réclamait dans ses dernières conclusions (4, 5 milliards de dollars). Microsoft indique dans un communiqué qu'il étudie l'éventualité de faire appel du jugement. L'éditeur a fait valoir dans sa défense qu'il avait déjà versé 16 millions de dollars de droits à l'institut allemand Fraunhofer, «reconnu par l'industrie comme le détenteur légitime du brevet». Selon le secrétaire général adjoint de Microsoft, cette décision peut conduire à générer des poursuites contre des centaines d'autres sociétés qui ont acquis au Fraunhofer le droit d'utiliser le MP3. Alcatel-Lucent en réponse indique qu'il n'a pas engagé de procédure contre d'autres sociétés, sans exclure pour tout autant cette possibilité à l'avenir. Le même tribunal doit examiner scindément d'autres plaintes contre Microsoft, relatives à des brevets de codecs pour la voix et pour la compression de la vidéo, technologies utilisées de manière illicite par Microsoft, selon les dires d'Alcatel-Lucent, dans la console de jeux Xbox. À l'inverse, Microsoft poursuit Alcatel-Lucent dans une affaire relative à ses logiciels de messagerie unifiée[21], [22].
  • Mars 2007 - Le jury fédéral de San Diego rejette la plainte d'Alcatel-Lucent en estimant que Microsoft n'a pas violé un brevet de reconnaissance vocale appartenant à l'équipementier franco-américain. Ce dernier déclare qu'il va faire appel. Dans l'autre affaire relative au litige sur MP3, Microsoft décide de faire appel, ce qui suspend tout versement[23]. D'autre part, une plainte déposée en février par Microsoft contre Alcatel-Lucent pour atteinte au droit des brevets est examinée par la Commission du commerce mondial (ITC) des États-Unis. Certaines technologies d'Alcatel-Lucent sont menacées d'être interdites à l'importation aux États-Unis[24].
  • Mai 2007 - La cour suprême des États-Unis casse un jugement en appel datant de juillet 2005 et qui donnait raison à Alcatel-Lucent (ex Lucent, ex AT&T). Microsoft se voyait reprocher d'avoir incorporé de manière illicite dans Windows un des brevets de reconnaissance vocale de AT&T. Ce dernier avait exigé des réparations proportionnellement aux ventes de Windows aux États-Unis et aussi dans le reste du monde. Les deux sociétés avaient conclus une entente pour la partie des ventes aux États-Unis, mais pour la partie des ventes à l'mondial ont débattu de leur différend au niveau de Cour suprême. Cette décision fait jurisprudence pour l'ensemble des produits logiciels exportés hors des États-Unis. Ceci veut dire aussi que Microsoft va certainement s'appuyer sur cette décision et peut-être gagner en appel contre Alcatel-Lucent dans l'affaire des brevets relatifs à MP3[25].
  • Août 2007 - La décision du tribunal de San Diego de février 2007 condamnant Microsoft à payer 1, 5 milliard de dollars d'amende (affaire des brevets MP3) est annulée par une cour d'appel californienne[18].

Procès européen sur la concurrence

Le 24 mars 2004, suite à quatre années d'enquête du commissaire européen à la concurrence Mario Monti, la Commission européenne rend sa décision dans le procès anti-trust qui l'oppose à la firme.

La décision rendue[26] condamne la position monopolistique de Microsoft et ses pratiques illégales. La commission inflige d'autre part à Microsoft une sanction historique de 497, 5 millions d'euros. Enfin, la firme devra ouvrir certaines parties de son code à la concurrence et vendre scindément certaines applications. Microsoft devra surtout vendre une version de Windows sans le Lecteur Windows Media. Cette décision ne sera pas effective, Microsoft ayant décidé de vendre Windows Limited Media Edition au même prix que la version complète.

Un recours engagé par la firme (7 juin 2004) devant le Tribunal de première instance des Communautés européennes n'étant a priori non suspensif la somme de l'amende a été réglée le 1er juillet 2004.

Le 12 juillet 2006, la commission prononce une nouvelle amende (280 millions d'euros) contre Microsoft pour sanctionner le retard pris par le groupe à ouvrir son code source à la concurrence.

Le 17 septembre 2007, le TPI confirme la première amende de 497, 5 millions d'euros.

L'entreprise n'ayant toujours pas changé de comportement, elle écope d'une nouvelle amende de 899 millions d'euros, le 27 février 2008.

Affaire AT&T

Le 29 avril 2007 la Cour suprême des États-Unis a jugé que Microsoft, attaqué par AT&T pour violation de brevet, ne pouvait être poursuivi par la justice américaine pour les ventes de son logiciel Windows à l'étranger[17].

Note : Lucent était jadis une branche manufacturière intégrée dans AT&T. Elle a été filialisée («spin-off»), et dans un deuxième temps (2006) a été absorbée par Alcatel donnant naissance à Alcatel-Lucent. Pour éviter des redites sur les affaires Alcatel-Lucent, voir la section précédente.

Notes et références

  1. abc (en) Fast Facts About Microsoft, rapport de Microsoft, dernière mise à jour le 7 novembre 2008, consulté le 12 novembre 2008
  2. The Seattle Times Blog : Microsoft head count way up in last 11 months, nearing 90, 000
  3. (en) The Microsoft Millionaires Come of Age, article du New York Times du 29 mai 2005, consulté le 20 février 2008.
  4. Cependant, rien n'est jamais joué en informatique. Il est fort envisageable que GNU/Linux soit en passe de devenir le plus sérieux concurrent au tout-Microsoft. D'autant que le modèle économique n'est plus fondé sur les capacités d'une entreprise unique, mais sur la synergie entre plusieurs, additionnée des développements bénévoles, qui sont loin d'être une force négligeables. La somme totale des journées/hommes de développement par une société, si importante soit-elle, ne peut rester que marginale comparé à une communauté mondiale à l'œuvre. Les migrations commencent à être massives dans l'administration (Assemblée Nationale française, Gendarmerie Nationale, Parlements Allemand, Italien, Suisse), les municipalités (Munich), les écoles, les hôpitaux, les associations, en Asie, en Amérique du Sud, et de plus en plus d'entreprises (Peugeo) choisissent d'être indépendants. Même les spécifiques trouvent en GNU/Linux une alternative fiable, moins coûteuse et en particulier offrant des qualités de sécurité, de souplesse et de liberté. Et le mouvement s'accentuera sans doute avec des distributions GNU/Linux aussi ergonomiques et simples de prise en main qu'Ubuntu. D'autres signes indiquent une courbe de désaffection de la plate-forme : les programmeurs débutent énormément à abandonner MS-Windows pour GNU/Linux, passant de 74 % en 2006 à 64, 8 % cette année. [cf. Étude publiée par Evans Data]. Les programmeurs sont particulièrement importants pour répondre aux besoins particulièrement divers des utilisateurs. Ce fut la disponibilité des programmes qui favorisa MS-DOS puis MS-Windows. La domination monopolistique comptera ses derniers jours quand une masse critique (on murmure 10 % du marché) décidera les développeurs (par exemple de jeux) qu'il est rentable de vendre une version Linux de leurs créations.
  5. LEGALnet
  6. Biz-Affaire
  7. http ://www. microsoft. com/windows/windows-7/
  8. (en) OS Statistics
  9. «Clubic»
  10. ab L'avance d'Internet Explorer sur ses concurrents diminue toujours, CNET France, 3 février 2009. Consulté le 21 février 2009
  11. (en) source : VG Chartz
  12. Oui, la Xbox 360 est rentable, Gamekyo, 20 juillet 2008. Consulté le 21 février 2009
  13. Le Zune plonge, suffoque, mais résiste, Clubic. com, 28 janvier 2009. Consulté le 21 février 2009.
  14. http ://www. vgchartz. com/ Site d'informations concernant les ventes de consoles de jeux vidéos
  15. http ://www. gamekult. com/articles/A0000074204/ Remontée de la Xbox 360 avec Star Ocean 4
  16. http ://www. vgchartz. com/ Elle reste globalement devant la PS3 dans le monde
  17. ab Victoire juridique pour Microsoft, Le Soir, 1er mai 2007
  18. ab Journal «Le Monde» du 7 août 2007 «L'amende record que Microsoft devait verser à Alcatel-Lucent a été annulée» [1]
  19. Journal «Les Échos» du 21 novembre 2006 «Alcatel»
  20. Journal «Les Échos» du 31 janvier 2007 «Microsoft»
  21. Journal «Les Échos» du 23 février 2007 «Microsoft condamné à verser 1, 5 milliard de dollars à Alcatel-Lucent»
  22. Journal «Les Échos» du 26 février 2007 «Microsoft devra verser 1, 5 milliard de dollars au groupe»
  23. Journal «Les Échos» du 5 mars 2007 «Brevets : victoire judiciaire de Microsoft contre Alcatel-Lucent»
  24. Journal «Les Échos» du 21 mars 2007 «Microsoft»
  25. Journal «Les Échos» du 2 mai 2007 «Victoire juridique pour Microsoft»
  26. (en) documentée en détail

Liens externes


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